Comment joué les grosses paires ou les cartes hautes

         voici quelques bonnes raisons de relancer si vous avez une main forte :

• Faire grossir le pot.
• Se retrouver contre seulement un ou deux adversaires au flop, pas plus.
• Ecarter les mains faibles ou à tirages qui pourraient toucher un bon flop et vous battre.
• Enfin, si personne ne suit la relance : vous faites généralement une bonne affaire en gagnant le pot immédiatement.

• Le montant de ma relance n’est pas dicté par la valeur de ma main mais par l’action des joueurs avant moi et par ma position à la table.

  Lorsque que je suis premier de parole (ce qu’on appelle la position « Under The Gun » ou UTG) je fais une relance standard de 4 Big Blinds (BB) dans une partie classique.

  Maintenant, admettons que je sois au bouton (à la position du Dealer) avec disons As-Dame en main. Les joueurs UTG et UTG+1 « limpent » (c’est-à-dire qu’ils suivent la Big Blind sans relancer) et que le joueur avant moi jette ses cartes.
  Ici relancer à 4 grosses blindes  est à mon avis une grosse erreur.

  En effet, vous ne voulez pas que tout le monde rentre dans le coup car As-Dame est une main qui se joue mieux contre un ou deux adversaires. Ici je relance à 6 grosse blinds. C’est suffisamment gros pour dissuader les mains bancales de rentrer dans le coup.

  J’utilise une règle assez simple pour calculer le montant de ma relance : (4 grosse blinds + nombres de suiveurs) multiplié par la grosse blinde.
  Par exemple, si un seul joueur avant moi a suivi la grosse blinde alors je relance à 5BB. Si tous les joueurs suivent et que je me retrouve en grosse blinde alors je relancerai à 4+5 = 9BB     

• Si vous avez la big paire attention de ne pas donner trop de cartes gratuites a vos adversaires ( en fesant check ) car ça pourrait se retourner contre vous.            

 Comment jouer les petites paires ?

             Difficile de savoir comment jouer avant le flop avec une petite paire en main.

            Tout  dépend du nombre d’adversaires et de votre position sur la table.

            Qu’est qu’une petite paire ?

• Lorsqu’on parle de petite paire on parle d’une paire allant de 2-2 à 10-10 (les paires de 7 à 10 étant aussi parfois appelées paires moyennes). Si, avant le flop, vous avez une de ces paires en main vous ne pouvez espérer qu’un seul type d’amélioration : un brelan voire un carré au flop, au turn ou à la river.

  Les possibilités d’amélioration au flop sont donc très faibles. Vous n’avez qu’une chance sur 8 d’obtenir un brelan au flop. Il vous faudra donc bien réfléchir avant de jouer ! Tout dépend de la configuration de la table et de vos adversaires.

  A deux joueurs

  En tête à tête une petite paire est une très bonne main ! Une paire, même petite, est favorite face à une autre main, même A-K et votre adversaire a 1 chance sur 17 d’avoir lui aussi une paire ! Vous pouvez donc jouer sereinement et même relancer votre adversaire.

  A table pleine

  A table pleine, plusieurs stratégies s’offrent à vous.

  Si vous êtes dans les premiers à parler, n’hésitez pas à vous coucher avec en main une paire 2-2 ou 3-3 qui n’ont que peu de chances d’être améliorées. De même, si un joueur a relancé, passez même avec une paire de 10. N’oubliez pas qu’au flop il y aura un valet ou une carte supérieure 6 fois sur 10 !

  Si votre position sur la table est favorable, que plusieurs joueurs ont suivi mais qu’aucun n’a relancé, suivez vous aussi. Votre objectif : obtenir un brelan au flop et le rentabiliser avec un maximum de joueurs. Si c’est le cas, le brelan est une main très forte et difficile à deviner : qui imaginera que vous avez payé avec un brelan de 3 si le flop est 3JA ?

  N’hésitez pas aussi à varier votre jeu. Par exemple, si vous êtes dans les derniers à parler, relancez comme si vous aviez une main très forte. Parfois tous vos adversaires ayant des mains moyennes se coucheront et vous empocherez les blinds. Si un ou deux joueurs suivent et que le flop est moyen, relancez à nouveau. Comme vous avez annoncé une grosse main de départ et que le flop n’améliore pas les leurs, vos adversaires se coucheront à leur tour.

• N’oubliez pas que le nerf du poker c’est l’agressivité ! Relancer fort vos bonnes mains et vous serez sans doute agréablement surpris du résultat…

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